Savoir donner de soi, c'est saes autres. Bénévoles ou soignants, volontariat ou métier, envie ou vocation, chacun de nous doit savoir prendre le temps d'écouter son prochain. Notre prochain, c'est cette femme et son enfant dans la rue. C'est cet homme qui dort sous les ponts depuis la perte de son logement et de son emploi. C'est cet enfant malade, cette personne âgée en souffrance psychique ou psychologique. Notre prochain, ce sont toutes ces personnes- là mais également toutes les personnes bien portantes nous entourant. Et tous ces gens nous devons, chacun à notre façon, les aider.

Un bénévole va donner des vêtements, de la nourriture. Il va également aider, éventuellement, à une réintégration sociale et sociétaire, par le  biais d'un travail,  par  exemple.

Un soignant va donner de son temps lors de son passage vers un malade.  Toilette,  activités    adaptées,

ou bien moment pris dans la  journée.

Main tendue, regards croisés, paroles échangées. Autant de petits gestes, simples  et qui ne coûtent  rien, qui font que nous sommes là, tous autant que nous sommes,  pour  les  autres. Autant de gestes  que  l'on   devrait  faire  et  transmettre  comme  des  valeurs.  Comme  cette

valeur  :  la SOLIDARITE.

Mais avant d'être solidaire avec les autres, il faut l'être avec soi-même car comment arriver à aider les autres si nous ne connaissons pas nos besoins personnels ?

Être solidaire avec soi et ensuite avec les autres, c'est comme cela qu'il faut fonctionner, car, on ne peut pas aider  les autres si on ne sait pas comment  s'y prendre avec soi-même.

Réformer l'orthographe et donc les  manuels  scolaires.  Transformer ''nénuphar'' en ''nénufar'',  ''oignon''  en ''ognon'',  ''être'' en ''etre'' et que sais-je encore ?

Réformer l'orthographe dans un monde où les  jeunes  savent déjà de moins en moins écrire. Faire une réforme alors que les élèves ont bien souvent du mal à apprendre les règles déjà en vigueur.

Cette réforme signifie-t-elle que nous devrons tout réapprendre de A à Z ? Et nos enfants vont-ils devoir apprendre à écrire autrement que nous ? A-t-on pensé aux nouveaux arrivants, de quelque origine qu'ils soient, pour lesquels il est déjà assez difficile d'apprendre comme cela d'apprendre  une  nouvelle langue.

Ou bien a-t-on juste pensé ''Elle devait passer en 1990, cela ne s'est pas produit et bien, tiens ! puisqu’en 2016, les choses doivent changer et évoluer,  faisons passer cette réforme !''  ?

De toute évidence, personne ne s'est dit que ''nouvelle réforme'' signifie ''nombreux doutes'' car, qui, parmi toutes les personnes ayant l'habitude de manipuler notre belle langue française, voudra  se remettre en question, prendre de nouvelles habitudes, se mettre à  écrire sans  accent  circonflexe  et que sais-je encore ? Je ne sais pas qui voudra se plier à cela, à part  les  générations  d'écoliers, collégiens, lycéens, étudiants qui y seront certainement  contraints.  J'ignore  qui  voudra  appliquer cette réforme mais ce que je sais,  en revanche, c'est que moi je ne m'y plierai  pas.

Et puis qui dit nouvelle réforme dit plus de temps à corriger  des  copies,  des manuscrits et autres  écrits. Ce qui signifie aussi une énorme perte de temps et cela je ne suis pas sûre que cela soit  accepter car le  temps est précieux et file déjà assez vite comme  cela.

Petite remarque de la rédaction : On aura la possibilité d’utiliser les deux orthographes.

Janvier 2015, attentats dans les locaux d'un journal et dans un hypermarché à Paris. La France a souffert de ce drame, dans lequel des innocents ont perdu la vie. Novembre 2015, à nouveau des attentats dans la capitale française, à plusieurs endroits où se trouvaient toujours des innocents. Pourquoi tant de violences dans un monde où la plupart des gens ne demandent qu'à vivre leur vie, sans être à nouveau endeuillés par un drame qui, même indirectement, les concerne ? Parce que, lorsqu'il y a un drame, tout le monde se sent concerné, de près ou bien de loin. « Est-ce qu'il y aura un jour où on pourra au moins une fois dire ''le monde va bien aujourd'hui'' » ? Me demandait Sandy hier alors que nous parlions de ce drame. Ce à quoi je réponds :  La vie entière est faite de drames. Le drame de Janvier dernier montre un sérieux problème de communication, d'écoute et de compréhension. Quelle compréhension ? Tout simplement celle des gens qui se demandent encore comment un tel drame a pu arriver. Avec ce qu'il s'est passé le 13 Novembre dernier, je me demande comment les gens arrivent à être sereins lorsqu'ils rentrent chez eux ou sortent pour aller au travail ou autre... Nous ne vivons pas dans un monde de « Bisounours », dans lequel tout est rose et beau, sans aucun souci, cela se saurait !! Nous vivons dans un monde de plus en plus brutal, cruel et injuste. La plupart des gens disent que c'est normal, ils mettent cela sur le compte de l'insécurité, du manque de contrôles. Ah oui, parlons-en des contrôles !! Vous rentrez dans un magasin, l'agent de sécurité vous fait ouvrir votre sac, histoire de vérifier qu'aucune arme n'y est dissimulée. Mais les individus qui se sont fait sauter, eux, leur ceinture n'était pas dans leur sac, non. Elle était sur chacun d'eux. Mais cela, personne 
n'irait le vérifier, pensez-vous, la fouille au corps ne se fait qu'avant une garde à vue !! Monsieur le Procureur de la République disait hier soir aux informations que '' tout serait mis en œuvre rapidement pour éradiquer toute nouvelle tentative d'attentat''. Monsieur le Président disait lui ''nous sommes en guerre, c'est un fait. Nous sommes en guerre car les terroristes nous l'ont déclaré. Ils nous l'avaient déclaré en Janvier dernier, cela n'avait pas été pris au sérieux. Cette fois, ce qu'il s'est passé est à prendre avec autant de sérieux que les précédents événements et doit être puni encore plus sévèrement.''. Il faudrait savoir, jusqu'à présent pour lui nous n'étions pas en guerre, ces événements n'étaient ''que des méthodes d'intimidation''. Que faut-il pour qu'enfin tout cela cesse et que le monde redevienne paisible et serein ? Rétablir la peine de mort pour les terroristes, comme le suggèrent certains ? Ou bien renforcer les contrôles, fermer les frontières et donner des interdictions de séjour ? Comme le dit une chanson : « Je rêve d'un monde qui s'élève/Au milieu des champs où l'on crève/Je rêve qu'on puisse changer le temps/Lancés contre le vent/Ça fait du temps/Quand on y pense/Qu'on aimerait tant avoir une chance/De changer des choses/Qu'on nous impose/Je rêve d'un ciel bien étoilé/Là où les cons sont nettoyés ».   
Ces paroles montrent combien le monde dans lequel nous vivons est un monde dont personne ne rêve. Et puis, est-ce vraiment cela que nous voulons pour les générations futures ?